Des bruits de lutte
reprennent parfois le dessus
emprisonnent mon souffle
entre les pierres froides du passé.
Je revisite
les replis de mon enfance.
Je suis l’arbre qui prends racine
sur les cordes du dépouillement
sur les mailles du présent.
Un frémissement, l’appel se dessine
entre les couloirs du matin.
L’herbe s’épaissit,
les braises s’enroulent comme du papier froissé,
le brouillard prend feu.
De la captivité à l’exaltation
de l’exil au relâchement
un seul pas, une seule voie
une seule route, une seule issue.
J’attrape le vent aux doigts d’argent,
je tends mes mains,
presque une supplication à vouloir
cueillir ce rêve après la montagne.
DSJ
